Nous savons tous la nécessité d’accompagner les jeunes, et plus particulièrement la jeunesse ayant des interrogations douloureuses. C’est justement le cas des jeunes homosexuels n’acceptant pas encore leur orientation. Au moment d’une vie agitée de doutes divers et variés, à l’instant où les hormones s’affolent, la question de l’orientation sexuelle fait son apparition ! Ainsi, sans voie trouvée, les conséquences peuvent vite devenir fâcheuses pour certains d’entre eux. Malheureusement, au grand dam d’une association portant le nom de « Le refuge », Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem ne répond pas à un point considéré vital. Un article qui fait un clin d’œil à une actualité plutôt passée dans l’ombre.
Un gouvernement fébrile sur le sujet de l’homosexualité !
Selon certains propos ici et là, sur le web ou dans les médias, dans la famille et dans les relations, il est souvent question de dire que nos politiques n’agissent et/ou ne s’engagent pas réellement en faveur de certains dossiers, et dans ce cas précis, le dossier épineux qu’est l’homosexualité. Toujours à l’affut d’objectifs et d’intérêts personnels, ils tentent régulièrement de favoriser leur carrière au détriment du peuple et des besoins des citoyens. Justement, sur ce dossier, ces propos semblent prendre une réelle signification.
Cette fois, il s’agit d’une demande cruciale qu’avait faite l’association en question. Il s’agissait de la prise en charge des jeunes homosexuels en difficulté, ou plutôt , en errance. En effet, une des principales mesures suggérées par l’association de lutte contre l’homophobie ne figure pas dans les propositions gouvernementales : le plan ne prévoit rien pour l’hébergement de stabilisation des jeunes en errance en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Ils sont donc plus ou moins laissés à l’abandon, et la principale demande de l’association n’a pas reçu de réponse favorable sur la question. Enfin, il serait juste de dire qu’elle n’a pas reçu du tout de réponse ! Un oubli ? Une ignorance volontaire ? Quoi qu’il en soit, l’association est grandement surprise, d’autant qu’elle avait mis en place des moyens financiers et humains, avec une contribution à 18 réunions, et une participation à 6 groupes de travail, tout ceci dans l’optique de mesures concrètes pour ces jeunes homosexuels en difficulté et/ou en errance. Pour seule réponse : le néant !
L’association voit en cet acte, de l’inaction !
Les dirigeants de l’association « Le Refuge » estiment, à juste titre, que le gouvernement n’agit pas concrètement et se place plus dans l’intention et les bonnes paroles. Une question légitime survient alors : les associations auraient-elles été consultées pour rien ? Peut-être s’agissait-il simplement de calmer l’ardeur des militants et des dirigeants d’associations ? Par cette inaction, ce manque d’engagement, le dirigeant de l’association va rester vigilant, selon ses propos, et n’hésitera pas à monter « au créneau, chaque fois que nécessaire », comme il le dit dans son communiqué de presse. Effectivement, ses propos sont que trop légitimes, surtout quand on voit les conséquences sur certains jeunes. Entre l’abandon familial, le délaissement social et les divers autres problèmes liés à l’identité sexuelle, les jeunes subissent de plein fouet des évènements difficiles à gérer pour eux. Le gouvernement, représenté ici par Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem, a encore une fois laissé sur le carreau une association contre l »homophobie, et abandonne donc ces jeunes à leur triste sort.
Un plan contre l’homophobie qui reste incomplet.
Comme vous allez le constater ci-dessous, le plan reste de ce fait incomplet. Cela n’aurait pas eu un impact aussi important si la proposition la plus vitale avait été abordée concrètement. Mais, comme nous le disions, pour on ne sait quelle raison, le point le plus important a été volontairement ou involontairement oublié. Voyons ce qui était proposé dans ce projet contre l’homophobie :
- La formation des travailleurs sociaux, du personnel éducatif et du personnel médical,
particulièrement dans les services des urgences psychiatriques. - La création d’hébergements de stabilisation, véritables vecteurs de réalisation du travail
psychologique et social d’accompagnement des jeunes rejetés par leurs proches. - Les interventions en milieu scolaire, auprès des élèves et du personnel éducatif, avec l’implication
des associations de parents d’élèves. Le Refuge recommande un partenariat avec le Ministère de
l’Agriculture, car l’homophobie, la transphobie et le suicide des jeunes LGBT sont particulièrement
préoccupants en milieu rural. - La création d’un observatoire national sur le suicide.
Toutefois, les dirigeants du Refuge peuvent se rassurer sur les autres points, comme le lancement par le ministre de l’Éducation nationale d’une « mission relative à la lutte contre l’homophobie qui portera sur la prévention du suicide des jeunes LGBT ». Il est aussi question d’une avancée en matière de formation des travailleurs sociaux, mais aussi sur la prévention et l’information en milieu scolaire. Des points qui sont malgré tout à ne pas négliger ! Ils ne sont pas si « méchants au gouvernement », pourrait-on dire… Mais quelles seront concrètement les actions réelles de la mission relative à la lutte contre l’homophobie portant sur la prévention du suicide ? Cela veut tout dire, et ne rien dire… À vous d’en juger.
Que doit-on faire si même les associations proches des homosexuels ne sont pas écoutées par notre gouvernement ? On en discute sur le forum par ici : Discussion autour des jeunes homosexuels ignorés.
Nous vivons dans un monde plein d’incompréhension qui commence tout juste à s’ouvrir aux goûts et envies de chacun.
Surtout en France, difficile de rompre avec la tradition héritée du Christianisme qui veut qu’un homme fonde un foyer avec une femme.
La plupart des professeurs de collèges, lycées, ou universités étant issus de ces dernières générations marquées par le respect de la religion et le conformiste, cela pose des problèmes avec la nouvelle génération beaucoup plus ouverte.
J’ai bon espoir que cela change en France, même s’il va nous falloir attendre encore quelques années.