Ces dernières semaines, nous ne pouvons éviter le débat sur le mariage gay.
Mais avant, petit retour en arrière, lorsqu’il y a trente ans se mettait en place : « La marche des militants homosexuels pour la reconnaissance de leurs droits ».
En 1981 fut abrogé le paragraphe 331 du Code Pénal qui portait à 21 ans la majorité sexuelle pour des relations homosexuelles, dites « contre nature ». C’est sous le régime de Vichy en 1942 qu’avait été mis en place cet article. Il fut complété en 1960 pour lutter contre un « fléau social ».
C’est à ce moment là que des militants ont commencé à sortir dans la rue avec un seul slogan : « J’ai pas honte, J’ai peur ! ». C’est en 1998 que le Pacs est apparu pour reconnaitre officiellement le « lien homosexuel » suite à un constat sur des situations qui pouvaient souvent devenir très difficiles et complexes.
Cette année, avec le nouveau gouvernement, une nouvelle question est au débat : le mariage pour les personnes du même sexe. Une loi qui permettra aux homosexuels de bénéficier des mêmes droits que les hétérosexuels, ce qui revient à officialiser la famille homoparentale.
Cependant, le véritable enjeu de cette loi, c’est le bien-être de l’enfant. A chaque camp de défendre ses opinions en se faisant aider de médecins, psychiatres ou encore des juristes pour savoir si l’enfant peut être épanouis dans un foyer homoparental.
Mais dans ce débat où tout le monde cherche à avoir raison, chacun se bat pour avoir sa propre vérité sur le mot « famille » avec tous les mots qui l’entoure : père, mère, enfant, nature, biologie…
Alors que cherche à prouver les anti-mariages gays ? Ceux qui s’opposent à cette loi veulent prouver qu’un enfant ne sera pas élevé sainement avec un couple de même sexe. Une peur de voir l’enfant perturbé et de développer la même orientation sexuelle que celles de ses parents.
On se retrouve donc au cœur d’un débat qui mélange un concept de « maladie homosexuelle », qui est toujours présent dans notre société, avec la politique. Et malheureusement, on se retrouve dans la même situation qu’il y a quatorze ans, le 8 novembre 1998, où lors de la discussion sur le Pacs à l’assemblée Nationale, la Garde des Sceaux affirmait que les homosexuels n’adopteraient jamais.
Pierre Lellouche avait déclaré : « Alors, stérilisez-les ! ».
Et vous, que pensez-vous de l’évolution de l’homosexualité ces dernières années ? Mais également, que pensez-vous du mariage pour tous et des préoccupations que se posent les opposants de cette loi ?
On en discute sur les forums de discussions par ici : « Discussion autour du mariage pour tous« .
Bien d’accord avec le combat pour l’ égalité des droits,
dommage qu’il faille en passer par une institution aussi rétrograde que le mariage….
Vision étriquée Calvin.
Il n’y a pas que le fait d’élever un enfant, il y a tout le problème de la place de l’enfant DANS le couple.
Notamment de l’adopté, quelle est la place de l’adopté? Certaines adoptions (même hétéro) s’achètent par des réseaux occultes bien connus dont font parfois partie les adoptants.
C’est cette opacité que combattent les opposants dont je fais parti. Voilà pourquoi, je pense que la loi sur le mariage passera si l’on scinde le point de l’adoption (globalement) et le point du mariage.
Il faut donc reposer l’ensemble du projet en le scindant, poser le cas de l’adoption, tenir compte des décisions de justice passées (Fretté c/ la France – CEDH), les enquêtes sociales et les moyens donnés pour les réaliser (je crois que la France manque cruellement de moyens), la récurrence et la soudaineté des visites (histoire d’éviter les viols sur adoptés par des adoptants hétéros [voir les affaires récentes]), etc.
C’est ce travail que ne veulent pas faire les gouvernements depuis longtemps car certains cercles séculaires le refusent.
Après, sur le point de la PMA, je pense, au contraire, que l’on peut en discuter dès aujourd’hui en définissant un cadre. Il est plus facile de faire la loi que de la modifier.
Mon avis, comme déjà écrit, le mariage gay passera mais pas avant 5 ans (minimum). La remise à plat des lois sur l’adoption c’est plus aléatoire, il faut une volonté politique et la volonté… n’existe pas. Une loi sur la PMA pourrait par contre être votée beaucoup plus vite si nos élus se mettent au travail (réellement au travail)… disons 3 ans.
Enfin, si les socialistes poussent cette loi, c’est essentiellement pour s’assurer un électorat en 2014. Vous connaisez tous cette phrase: « Quand la sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ».
Quel pays d’arriéré quand on y pense.
Voir 100’000 personnes défilés dans les rues contre le « mariage pour tous », c’est juste une aberration !
Les Finlandais, Suédois, même les Espagnols qui sont pourtant super catholique on légiféré en faveur du mariage gay, et c’était pas trop tôt alors l’attente jusqu’en 2013 en France, c’est franchement pas un progrès…
Trés bon article !
Mais Ce que je ne comprends pas, avec un recul de quelques semaines, c’est tout simplement l’ampleur du débat, il a pris une place énorme dans nos médias et chez nos politiques à tel point que ça en parait douteux !
Concrètement, dans mon entourage, hétéro comme homo nous ne comprenons pas cette « tornade sociale » car nous ne nous sentons pas concernés par le mariage gay et hétéro!
Selon moi, le sujet du mariage gay, c’est mettre de l’huile sur le feu, stimuler le peuple pour le manipuler, pour voiler des sujets bien plus sérieux et qui rassembleraient les concitoyens (retraite, chômage, économie par exemple ?). Mais ça, on ne veut pas… Bref je m’égare ^^ @+
La mise en place d’une loi permettant un mariage gay est une sorte d’ordre qui mérite un long débat.
Les homosexuels sont minoritaires dans la société, et les gens hétéro sont agressifs à l’égard de ses personnes. Le mariage pour tous ne sera pas donc développé, car cette contradiction constitue un point faible pour son épanouissement.
Les opposants de la loi sur le mariage pour tous, sont dominants.
Les gays doivent agir pour élever leur culture, et afin de mieux convaincre les gens de l’importance de leur idéologie.
Notre hypocrisie nationale veut que l’on préfère s’abriter derrière le statut de célibat plutôt que d’accepter l’idée qu’il puisse s’agir, en fait, d’une personne vivant en couple homosexuel. Je ne vois pas de raison à refuser le mariage à celles et ceux qui le demandent, en déplaise à l’église. Et le moins que l’on doive à leur enfants, actuels et futurs, est l’égalité des droits et surtout la protection de ceux qui sont dans une précarité juridique inacceptable. Et ça, OUI, c’est une priorité !
Les gays ménent leur lutte, ils ont gagné par petites fractions de leur liberté, maintenant ils lutte dans le continent africain, là ils ont pas encore beaucoup de droit.
Dire qu’avec l’élection présidentielle qui approche on va remettre ça sur le tapis. Que ce soit Fillon ou Le Pen, ils veulent remettre en cause certaines lois alors qu’on voudrait simplement passer à autre chose.