Crimes homophobes, la folie de l’homophobie
Crimes homophobes, la folie de l’homophobie !

Je vais vous parler aujourd’hui des crimes homophobes qui sont un véritable choc pour la communauté homosexuelle, comme cette barbarie criminelle dans une chambre d’hôtel. Un homme de 65 ans a été sauvagement assassiné et torturé le 7 janvier 2013 par un jeune mannequin ayant probablement perdu la raison. Monsieur Carlos Castro, célèbre chroniqueur au Portugal dans le monde dans la presse people a été mutilé sur différentes parties de son corps, dont une intime. Le pauvre homme semble avoir subi les pires tortures. Un geste homophobe découvert par des policiers new-yorkais médusés par la scène macabre d’une rare violence, un crime homophobe qui laisse sans voix.

Des crimes homophobes d’une rare violence

Son intimité a été maltraitée par un tire-bouchon, plus précisément, sur ses testicules ! La pauvre victime a vécu d’autres méfaits, puisqu’avant d’en arriver là, elle avait été frappée à la tête par un ordinateur portable. Tristement, il semblerait que la liste des tortures ait bien d’autres lignes écrites, mais ce serait certainement pathétique de tous les énumérer.

Carlos Castro aurait été tué par un individu du nom de Renato S. lors d’une dispute violente, selon différents propos, comme Suzanne Divilly, cliente de l’hôtel, qui avait déclaré que de nombreuses altercations entre les deux personnages avaient été entendues à plusieurs reprises dans la journée. Ce monsieur s’avère donc être le principal suspect dans cette affaire puisqu’il a lui-même avoué avoir voulu retirer « les démons homosexuels » de Carlos Castro. Le criminel suspecté — Renato S. — avait, semble-t-il, voulu accompagner Carlos Castro, amoureux de New York, dans l’espoir de devenir connu grâce à la notoriété de ce fameux journaliste people. Des rumeurs circulent sur l’éventualité de possibles sentiments émanant du journaliste envers son mannequin, Renato S. Le criminel n’aurait-il pas supporté cette possibilité ? Les interrogations resteront sans réponse, car nous n’en savons pas plus.

Le Portugal, après la législation du mariage gay il y a plus d’un an, revoit surgir une homophobie possédant une forme on ne peut plus cruelle et macabre. Malgré cet acte sans logique et barbare, c’est avec consternation qu’il était possible de voir quelques commentaires monstrueux de type : « Tuer un homosexuel n’est pas un crime » apparemment visible sur Facebook. Il est probable que depuis, les responsables aient enlevé ces immondes propos, du moins, nous l’espérons. Malheureusement, cet acte datant du 7 janvier ne fait qu’accentuer des faits établis dans d’autres pays du globe, notamment le Brésil qui se démarque par un taux d’agressions en hausse sur l’année 2012. Vous allez voir que les États-Unis sont loin d’être au palmarès de l’homophobie ! Bien loin devant, le Brésil est un endroit de la terre où il ne fait pas bon vivre quand on est gay, lesbienne, et trans.

Le Brésil, le roi de l’homophobie ?

Ce n’est pas loin de 26 % de hausse de la criminalité contre les homos sur l’année 2012 par rapport à 2011. Presque un meurtre tous les jours, soit 336 victimes, selon le GGB (Groupe Gay de Bahia), qui dévoile dans le détail, le meurtre de 188 gays, 128 transsexuels, 19 lesbiennes, et 2 bisexuels. Triste constat, analyse alarmante pour ce pays et la communauté homosexuelle y résidant. Le Brésil semble représenter la principale source d’actes criminels homophobe sur la planète pendant l’année 2012, ce qui le place sur la plus haute marche du podium des pays homophobes. Pour bien comprendre, aux États-Unis, il est question de 15 crimes, ce qui représente une différence flagrante et colossale face au Brésil avec ses 336 victimes. Comme vous pouvez le constater, aussi barbare soit l’acte criminel aux États-Unis, il reste malgré tout parmi les cas rares.

Le pire dans cette histoire sombre, c’est que la majorité (plus de 70 %) des crimes sont sans véritable suite, puisque les criminels n’ont pas été identifiés. Laxisme de la justice ou des enquêteurs, est-ce volontaire ? Malheureusement, les choses risquent de perdurer ainsi assez longtemps puisque le projet visant à punir les crimes homophobes semble avoir été oublié. Serait-ce indirectement, encore une fois, la pression religieuse (très forte dans ce pays) qui immobilise les décisions en faveur des homosexuels ? Par l’inaction, par la pression et les propos religieux, des actes criminels voient le jour via des individus interprétant les paroles religieuses de la plus mauvaise façon qu’il soit possible d’imaginer. Mais la religion n’est l’unique « propulseur », dans ce cas précis.

Effectivement, la religion, la législation, la justice et les politiques semblent ne pas représenter les seuls à ne pas vouloir changer les choses, puisque la population, notamment dans le nord-est du pays, endroit le plus homophobe, reste basée sur de forts préjugés envers la communauté homosexuelle. Un pays très « macho », où les hommes n’apprécient guère les gays, adulés de « lâches » et d’autres termes différents plus ou moins appréciables. Il existe donc une sorte de culture on ne peut plus défavorable pour les homos.

La liste serait certainement longue à énumérer quant aux crimes sur les homosexuels, car d’autres pays doivent avoir leurs lots d’ignominies, connues et moins connues. Malheureusement, le Brésil reste le roi de l’homophobie dans ce cas précis, sauf si, bien entendu, certains pays possèdent des cas de criminalité non révélés. Souhaitons que les autorités réagissent face à ce fléau meurtrier.

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Ecrit par

TonGay.com

Je suis développeur web & référenceur passionné par le monde du web. En 2006, j'ai crée TonGay.com, un site de rencontre gay entièrement gratuit pour permettre à la communauté LGBTQ+ (gay, lesbienne, bi, trans et queer) de pouvoir discuter et se rencontrer en toute liberté.

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